Restitution du workshop mené à Tétouan (directeurs Frédéric Frédout & Ronan Kerdreux) en novembre 2022 dans le cadre de la Biennale des Écoles d’Arts de Méditerranée.
4 mars 2023 – Journées portes ouvertes
Les Beaux-Arts de Marseille / Institut National Supérieur d’Enseignement Artistique Marseille Méditerranée
Rencontre avec Charlie Bové
Vendredi 16 mars 2023
Merci à Charlie qui nous accueille toujours avec beaucoup de bienveillance et de générosité. Discussion au long cours à partir du livre « La double vie de Charlie Bové » récemment paru.
Merci à Fred Roustan, architecte, urbaniste, designer et mentor de notre atelier, qui nous ouvre ses carnets d’adresse et à Amadéa Simeonov, designer, qui nous accompagne dans nos aventures…
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Journée Design et Territoire, 16 mars 2023
Programme de la journée
Matinée
Introduction et modération par Frédéric Frédout et Ronan Kerdreux
Stéphanie Hémon, designeuse, doctorante en sciences du design,
Gunther Ludwig, commissaire d’exposition
Camille de Toledo, écrivain
Anne Le Gars, designeuse, biomiméticienne
Ludovic Duhem, philosophe, artiste
Après-midi
Visite de l’école des Beaux-Arts de Marseille
Rencontre avec Francis Talin, responsable du pôle éducation à l’environnement — culture et développement social — du Parc national des Calanques, sur le chemin
du belvédère de Sugiton.
Depuis 2007, Stéphanie Hémon évolue dans le domaine du sport de pleine nature sur des projets de design d’espaces et de services ce qui l’a amené à interagir souvent avec les territoires. Parallèlement, son engagement pour l’éco-design renforce sa démarche de territorialisation du design en créant des liens et des dynamiques avec et entre les acteurs du territoire. Elle a travaillé avec plusieurs destinations touristiques d’Auvergne Rhône-Alpes ainsi qu’avec la ville de Grenoble, le Canton de Vaud (Suisse) et autres acteurs économiques de la région Rhône-Alpes.
En 2022, elle décide de démarrer l’écriture d’une thèse sur le design des territoires en Design et en Sciences de l’Information et Communication pour mieux comprendre les rôles du design et des designers dans la « fabrique » des territoires. Elle fait également partie du bureau de l’association design en recherche, le réseau des jeunes chercheurs en design en France.
« Territoires et design : synergie entre les différents acteurs. »
Depuis quelques années en France, les collectivités locales, les services de l’État, les associations et les entreprises mobilisent le design pour mieux associer les utilisateurs à la création d’un nouveau dispositif, un service ou équipement, ou pour produire des scénarios créatifs sur l’avenir d’un territoire ou d’une politique publique. Aux côtés des acteurs publics, une prestation de design se traduit généralement par une co-élaboration du projet avec les parties prenantes concernées : cadrage du sujet et de la problématique, co-conception des réponses avec les acteurs et usagers, expérimentation et amélioration des solutions.
Nous souhaitons nous intéresser à ce que signifie « faire participer » les acteurs du territoire dans le cadre d’une réponse à une commande publique afin de mieux comprendre comment les acteurs se coordonnent. A quels moments y a t’il participation, quelles sont ses modalités et quels acteurs sont impliqués ?
Après avoir clarifié les notions de co-design et de design participatif, nous nous intéresserons aux formats de cette participation ainsi qu’aux documents et objets produits. En quoi le design fait changer les choses ? Quels sont les liens avec la prise de décision ?
Formé en économie, histoire et histoire de l’art, Gunther Ludwig développe une activité d’écriture, de commissariat d’exposition en art contemporain avec un intérêt pour le territoire, le paysage, la mobilité, les enjeux des écologies (économique, sociale, environnementale…). Enseignant en histoire/théorie de l’art à l’ÉSAD Orléans, il coordonne le second cycle pour le DNSEP Design des Communs. Il a été chargé de mission à l’Institut européen des itinéraires culturels à Luxembourg, conseiller musées/arts plastiques à la Région Centre-Val de Loire, directeur du musée de l’objet – collection d’art contemporain Eric Fabre. Co-président de devenir.art, réseau des arts visuels en CVL, il est membre de l’association C-E-A.
Liga – cohabiter avec le fleuve
Le programme mène une recherche sur et avec Loire, en articulation avec le design. Prenant en compte le bassin-versant comme un système complexe de milieux de vie(s), il postule la modification en profondeur de notre relation au vivant pour explorer les enjeux d’un renversement de l’attention : ré-apprendre à voir, ressentir, écouter ce(ux) qui ne parle(nt) pas comme nous, inventer d’autres récits et façons d’habiter. Le travail mené avec les étudiants et les outils du design s’appuie d’abord sur la notion de terrain et de contexte, au sens géographique mais aussi de présences et d’usages. A partir de la notion d’habitabilité, la recherche s’attache à favoriser observation, arpentage, expérimentation échelle 1, matériaux et savoir-faire.
Camille de Toledo est écrivain, docteur en littérature comparée. Il enseigne les arts narratifs à l’Atelier des écritures contemporaines de l’ENSAV (La Cambre), à Bruxelles ; et l’écopoétique à l’Université d’Aix-Marseille. Il est l’auteur, notamment, de Le Hêtre et le Bouleau, essai sur la tristesse européenne (2009), Vies potentielles (2010), L’Inquiétude d’être au monde (2012), Le livre de la faim et de la soif (2017). Il a étudié l’histoire, le droit, les sciences politiques et la littérature.
En 2004, il obtient la bourse de la Villa Médicis. En 2008, il fonde la Société européenne des auteurs pour promouvoir “la traduction comme langue”. En 2012, il part vivre à Berlin après la mort de son frère, de sa mère et de son père. Engagé pour une reconnaissance juridique des éléments de la nature, il a orchestré le processus instituant des Auditions pour un parlement de Loire (2019-2020), avec le Pôle Art et Urbanisme, dont est sorti Le fleuve qui voulait écrire, récit de ce qu’il nomme “le soulèvement légal de la Terre”. Il a conduit parallèlement un cycle autour de l’enquête avec l’École urbaine de Lyon sous le titre : Enquêter, enquêter, mais pour élucider quel crime ? Son dernier roman Thésée, sa vie nouvelle, paru aux éditions Verdier à la rentrée 2020, a reçu le prix de la création de l’Académie française et le prix Franz Hessel. Dans Les potentiels du temps (2018) co-signé avec Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros, il définit sa pratique artistique, qui entrelace narration et art, sous le terme d’“institutions potentielles”.
Sa recherche porte sur ce qu’il nomme la “blessure” entre les encodages humains (la fiction, les langages, les récits) et le monde de la nature. C’est notamment en ce sens que sa thèse de doctorat portait sur le “vertige”. (Une histoire du vertige, de Cervantes à Sebald).
À propos du parlement de Loire :
Le fleuve qui voulait écrire – Les auditions du parlement de Loire, Camille de Toledo, éditions Les Liens qui Libèrent, 08/09/2021.
Anne Le Gars
Designer de politiques publiques et biomiméticienne.
Formée à l’EESAB – site de Brest (master design de la transition), puis à l’ENSCI (en formation continue dans le master of science Nature-Inspired Design), Anne Le Gars accompagne aujourd’hui les acteurs qui fournissent un service public à repenser leurs usages et services par le design et la bio-inspiration. Actuellement designer de territoire, cheffe de projet innovations et transitions au sein du Ti HUB, cellule d’accélération des transitions du Service Tourisme (au sein de la Direction Tourisme & Patrimoine) de la Région Bretagne.
Biomimétisme & Politiques Publiques, des liens pour des territoires résilients.
À travers la présentation de projets aux contextes et échelles d’application différentes (le projet I.L.O sur la presqu’île de Caen avec le concours de la ville ; la co-construction des contrats de Destinations Touristiques pour la Région Bretagne), l’intention de l’intervention sera de passer en revue les différents niveaux d’intégration d’une pensée et des outils qui replacent le vivant au cœur des processus de conception pour un territoire, et de co-construction d’un territoire.
Ludovic Duhem est artiste et philosophe. Il persiste à ne pas choisir et compte bien continuer à semer le trouble. Il est actuellement coordinateur de la recherche à l’ÉSAD Valenciennes. Pour apprendre mieux, il enseigne la philosophie de l’art et du design à l’ÉSAD Valenciennes et dans d’autres lieux comme l’ENSCI-Les Ateliers, l’ENSAV La Cambre ou les Universités de Lille et Valenciennes. Inquiet du monde tel qu’il va, ses recherches portent sur les relations entre esthétique, technique et politique au sein des enjeux écologiques contemporains. Le biorégionalisme, la mésologie et la philosophie du devenir et des relations le guident pour rétablir le lien au lieu et approfondir le sens de ce qui nous porte et nous importe. Son travail artistique s’attache aux paysages anthropisés et les tensions qu’ils créent, essentiellement par le dessin et la sculpture. Il expose régulièrement en France et à l’étranger. Il édite une revue graphique « L’organisation de la chute ».
“Crash metropolis. Design écosocial et critique de la métropolisation des territoires”
Ludovic Duhem présentera le livre Crash metropolis. Design écosocial et critique de la métropolisation des territoires (T&P, 2022). Il part du constat que le risque majeur de notre époque est celui d’un crash territorial total dont la cause principale est la métropolisation. Dans un premier temps, il s’agira d’expliquer ce qu’est la métropolisation, comment elle s’opère et les effets qu’elle provoque dans les territoires. Dans un deuxième temps, l’implication directe des designers, architectes, urbanistes et artistes dans la métropolisation sera mise en évidence pour comprendre leur responsabilité mais aussi et surtout les potentiels de « réhabitation » que ces pratiques peuvent porter à condition de changer le modèle dominant de « fabrique » des territoires. Les pistes formées par des pratiques déjà à l’oeuvre viendront donner les éléments concrets de la démétropolisation. Au passage, ce travail de « recherche-édition » richement illustré sera présenté dans ses enjeux visuels et graphiques en cohérence avec la critique de la colonisation des imaginaires autant que des espaces.
Géométries urbaines – Tétouan [Maroc]
Biennale des Ecoles d’Art en Méditerranée
Du 21 au 27 novembre 2022
Questionnement
Etape 1 : relever toutes les géométries rencontrées au cours de promenades urbaines, des plus « traditionnelles » aux plus inattendues
Etape 2 : numériser les données collectées
Etape 3 : par une série de modifications (translations, duplications, extrusions…), proposer des formes actuelles, « habitables » mais sans échelle.
Téléchargement du compte-rendu du workshop
http://www.erkadesign.net/wp-content/uploads/2022/11/GeometriesUrbaines-BD.pdf
2022, Et vogue l’architecture, exposition du 1er avril au 11 juillet, Cité de l’architecture et du patrimoine
Pour sa 8e édition, Mini Maousse s’engage dans une réflexion collective en partant de la question de l’eau et du changement climatique et appelle les jeunes créateurs à imaginer l’Aquabane, une cabane flottant entre deux rives.
Argument : Le réchauffement climatique, caractérisé par l’augmentation des températures moyennes dans les océans et sur la Terre, est indéniablement lié à l’activité humaine qui, depuis la première industrialisation, nous a fait basculer dans l’ère de l’anthropocène. Les conséquences sont une accélération de la fonte des glaces situées aux pôles et en altitude. Le niveau des océans monte, inondant peu à peu les zones les plus vulnérables.
Ces montées des eaux provoquent un déplacement des masses par des jeux de rééquilibrage, et donc la forme même de la Terre change. Certaines failles et systèmes volcaniques pourraient même être réactivés.
Mais les effets du réchauffement ne s’arrêtent pas là. Les précipitations augmentent, et tornades, ouragans, tempêtes et phénomènes cycloniques sont de plus en plus fréquents et violents. À l’inverse, certains pays déjà en difficulté manqueront bientôt d’eau, la sécheresse augmentant dans les zones subtropicales et méditerranéennes.
Texte non signé (sans doute de Fiona Meadows) sur le site de la Cité de l’architecture et du patrimoine, https://www.citedelarchitecture.fr/fr/minimaousse/exposition/et-vogue-larchitecture-projets-flottants-lere-du-changement-climatique
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2022-03-05- D’une rive à l’autre, exposition aux Beaux-Arts de Marseille
Journées Portes Ouvertes, les Beaux-Arts de Marseille / INSEAMM
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les acteurs institutionnels du musée
histoire(s) du design, Ronan Kerdreux
12 octobre 2017admin
(sources principales :
Référentiel Européen des Professions Muséales , sous la direction de Angelika Ruge, Présidente de l’ICTOP 2008-Site de l’ICOM, Conseil International des Musées : http://icom.museum/L/2/)
Directeur, directrice
Responsable du musée
Définit les stratégies pour le rayonnement et le développement de l’institution.
Responsable des collections, des activités et des services du musée.
Fonctions d’orientation et de contrôle :
• Scientifique : activités liées aux collections et à leur enrichissement, conservation, étude, sécurité et mise en valeur. Orientations de recherche de l’établissement.
• Culturelle : définition du programme général d’expositions (permanentes et temporaires), favoriser l’accès au musée et à ses services des publics.
• Direction des différents services, gestion des ressources humaines, techniques et financières. Relations avec les autorités de tutelle. Représenter le musée auprès des différentes institutions et des partenaires.
Assurer l’évaluation régulière des activités du musée.
Conservateur, conservatrice
Le conservateur/la conservatrice est (sous l’autorité du directeur/de la directrice) responsable des collections qui lui sont confiées. Ses fonctions se développent selon cinq axes : la conservation, l’enrichissement, l’étude, la valorisation et la gestion des collections du musée.
Responsable des inventaires
Assurer l’inventaire des collections.
• Responsable du recensement ou du récolement périodique des collections exposées ou en dépôts.
(faire le lien avec la dimension inaliénable des collections dans les musées publics en France)
• Participer à la documentation des collections ainsi qu’aux publications scientifiques.
Bien que ce ne soit pas exactement le sujet, et pour ne pas perdre
l’information (en attendant de la classer à un endroit plus juste),
voir l’article suivant à propos de la politique d’ouverture des réserves
de musées, avec plusieurs exemples :
Le Monde : « Les réserves, nouvelle extension des musées ? »
Régisseur d’œuvres
Organiser et gérer, sous la responsabilité du conservateur/de la conservatrice, les mouvements d’objets en réserve ou en exposition, en collaborant avec les différents partenaires publics et privés.
• Organiser les transports des objets en veillant à leur sécurité.
• Contrats et conditions d’assurance.
• Gérer les prêts et tenir à jour le registre des mouvements des œuvres.
Interview d’une régisseuse d’œuvres d’art – Musée Fabre, Montpellier
Restaurateur/trice
Le restaurateur/la restauratrice met en œuvre, en concertation avec le conservateur/la conservatrice, l’ensemble des activités relatives à la préservation, à la conservation préventive et à la restauration des collections du musée.
• Établir le plan de restauration des collections et le cahier des charges des restaurations à engager.
• Réaliser, le cas échéant, les interventions décidées sur les objets.
• Organiser la maîtrise de l’environnement des collections, dans les réserves et lors des expositions.
Interview d’une restauratrice d’œuvres d’art contemporaines
Responsable du centre de documentation
Le/la responsable du centre de documentation est chargé/e de collecter, préparer, traiter et diffuser la documentation sur les collections et les expositions.
• Gérer les archives et la photothèque en collaboration avec la bibliothèque/la médiathèque.
• Effectuer, les recherches documentaires pour faciliter l’étude des collections et la réalisation des expositions.
• Mettre en place les outils d’indexation et de traitement de l’information et veiller à leur mise à jour.
Commissaire d’exposition
Conçoit les projets d’exposition temporaires, et conduit leur
réalisation, sous la responsabilité du directeur et en collaboration
avec les conservateurs. Généralement, contribue aux expositions
permanentes.
• Élabore les scenarii scientifiques et valide les projets scénographiques des expositions.
• Collabore avec le/la responsable des services éducatifs et de la
médiation afin de favoriser la communication autour des expositions et
l’accès des publics.
• Contribue à la réalisation des publications et à la promotion.
Interview de Caroline Bourgeois, commissaire d’exposition de la
collection Pinault « Triple Tour » exposée à la Conciergerie à Paris
d’octobre 2013 à mars 2014 – Production Nec plus Ultra –
https://www.youtube.com/watch?v=bno9W5gxOa0
Scénographe d’exposition
Ouvrir la question de terminologie entre muséographe et scénographe (attention aussi à la traduction en anglais qui contredit l’acception française).
Concevoir la scénographie et assurer le suivi de sa réalisation en collaboration avec le commissaire d’exposition et l’équipe scientifique du musée.
• Propose l’aménagement des espaces qui accueillent le public.
• Définit la charte graphique de l’exposition (en cohérence avec celle de l’établissement).
• Coordonne les différents prestataires qui contribuent à la réalisation de la scénographie (services techniques, entreprises extérieures…).
Les métiers du MEG Muséographie: la création d’une exposition
Responsable de la médiation et du service éducatif
Le ou la responsable de la médiation et du service éducatif est
chargé/e de l’ensemble des programmes, des actions, des études et des
recherches relatives à la mise en relation des objets/œuvres proposés
par le musée avec les publics existants et potentiels.
• Il/Elle participe à la définition de la politique des publics et
définit et programme les actions en relation avec l’ensemble des publics
cibles. Dans ce but, il/elle crée notamment un réseau d’organismes
extérieurs qui œuvrent comme relais des publics cibles.
• Il/Elle fait appel aux différents responsables scientifiques du musée
pour intervenir dans les actions, la conception et la réalisation des
documents d’aide à la visite.
• Responsable de la formation des médiateurs/médiatrices et contribue à la formation des agents d’accueil et de surveillance.
• Il/Elle participe à la réalisation des expositions. Il/Elle met en
place les outils d’évaluation des programmes et des actions.
Médiateur/médiatrice
Le médiateur ou la médiatrice met en œuvre les différentes actions pour tous les publics.
• Participe à la conception et anime les actions et les aides qui accompagnent les expositions.
• Participe à l’évaluation des programmes et des actions.
• Informe des besoins et des attentes des publics pour développer de nouvelles actions.
Entretien avec une médiatrice
Responsable de la bibliothèque/médiathèque
Le ou la responsable de la bibliothèque/médiathèque constitue,
organise et gère les publications en relation avec les collections, les
expositions et l’histoire du musée.
• En assure la conservation, l’inventaire et le classement pour en
faciliter l’accès et mettre ces ressources à la disposition des publics.
• Contribue à la recherche et à l’enrichissement des collections de la bibliothèque/ médiathèque.
• Avec le responsable du centre de documentation, met en place et gère les demandes de droits d’auteurs et de reproduction.
Administrateur/trice
L’administrateur/trice organise et développe la gestion administrative et financière du musée, les ressources humaines, les procédures juridiques, et le fonctionnement de l’établissement.
• Établir les appels d’offre, les marchés, les conventions et contrats nécessaires à la bonne marche du musée.
• Vérifier l’état des dépenses et des recettes, la trésorerie, encadrer le contrôle de gestion.
• Veiller à ce que la gestion du musée soit efficace, efficiente et transparente.
Conclusion
Musée de l’Homme – muséographie, interview Zette Cazalas (Zen+dCo, www.zendco.com/)
Musée de l’Homme – muséographie – Interview de Zette Cazalas
(Zen+dCoOffice pour design) réalisé par Jean-François Roudot et produit
par le ©Forum des Images, l’opérateur du patrimoine et des projets
immobiliers de la Culture (©OPPIC) et le Muséum national
Bibliographie
Site de Légifrance, diffusion publique du droit français : https://www.legifrance.gouv.fr/
Site de Wikipedia, encyclopédie en ligne, article le musée en particulier : https://fr.wikipedia.org/
Site YouTube (https://www.youtube.com/) avec les mots des professions comme éléments de recherche.
A regarder de près :
Fiches musées du Ministère de la Culture et de la Communication (en cours d’actualisation au moment où nous mettons en ligne cet article donc vérifier les mises à jour et l’adresse exacte)
https://www.culture.gouv.fr/Recherche?SearchButton=&SearchText=fiches+mus%C3%A9o&filter%5Bregion_tag_ids_mi%5D%5B0%5D=33h
Ressources Ministère de la Culture sur la médiation : https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Musees/Pour-les-professionnels/Rendre-les-collections-accessibles-aux-publics/Assurer-la-mediation-aupres-des-visiteurs/Ressources-sur-la-mediation-et-l-amelioration-de-la-connaissance-des-publics
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Les contextes, définition du musée
histoire(s) du design, Ronan Kerdreux
Définition du musée
Un musée est une institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son développement ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de délectation.
Statuts de l’ICOM art.2 §.1
NB : ICOM Conseil International des Musées >>> site de l’ICOM
Code du patrimoine français
Est considérée comme musée, […] toute collection permanente composée
de biens dont la conservation et la présentation revêtent un intérêt
public et organisée en vue de la connaissance, de l’éducation et du
plaisir du public.
Article L410-1
Fonctions du musée
Le musée se voit attribuer trois fonctions essentielles : collecter, conserver et exposer.
La gestion du patrimoine culturel peut obéit à deux logiques contradictoires :
1- Logique de la collection (Moma -Museum of Modern Art, New-York, par exemple).
Dans cette logique, le musée tente de réunir les œuvres jugées les
meilleures. S’il en possède deux qui ne sont pas excellentes, il peut
s’en séparer au profit d’une seule autre. S’il en possède deux qui sont
redondantes, il en vend une pour en acquérir une autre qui complète la
collection. Dans le jargon des collectionneurs, cela s’appelle un
arbitrage.
2- Logique de la conservation du patrimoine (le Louvre et la plupart des
musées français), moins dépendante des modes mais beaucoup plus
exigeante au niveau des réserves.
Dans cette logique, un musée qui possède une œuvre d’art achetée au gré
des années ne peut plus jamais s’en séparer, que ce soit par don, par
vente ou par destruction.
Musées et autres institutions
FRAC(s)
Les Fonds régionaux d’art contemporain (Frac), sont des collections
publiques d’art contemporain créées en 1982 par Jack Lang (ministre
français de la culture de mai 1981 à mars 1986, puis de mai 1988 à mars
1993) pour permettre à l’art d’aujourd’hui d’être présent dans chaque
région de France.
Ils sont dotés d’un budget fondé sur le principe d’un financement
paritaire entre les régions et l’État (Ministère de la Culture et de la
Communication).
Aborder la question de l’achat public et du soutien au marché de l’art.
Associations loi 1901 mais la collection est quand même inaliénable du fait de son financement par des fonds publics.
Écomusée
La définition de Georges-Henri Rivière
« Un écomusée, ce n’est pas un musée comme les autres.
Un écomusée, c’est une chose qu’un pouvoir et une population conçoivent,
fabriquent et exploitent ensemble. Ce pouvoir, avec les experts, les
facilités, les ressources qu’il fournit. Cette population, avec la
participation de ses forces vives de toutes générations, selon ses
aspirations, ses savoirs, ses facultés d’approche.
C’est un miroir où cette population se regarde, pour s’y reconnaître, où
elle cherche l’explication du territoire auquel elle est attachée,
jointe à celle des populations qui l’y ont précédée, dans la
discontinuité ou la continuité des générations. Un miroir que cette
population tend à ses hôtes, pour s’en faire mieux comprendre, dans le
respect de son travail, de ses comportements, de son intimité.
C’est un musée de l’homme et de la nature. L’homme y est interprété dans
son milieu naturel. La nature l’est dans sa sauvagerie, mais telle
aussi que la société traditionnelle et la société industrielle l’ont
adaptée à leur usage.
C’est un musée du temps, quand l’explication remonte en deçà du temps où
l’homme est apparu, s’étage à travers les temps préhistoriques et
historiques qu’il a vécus, débouche sur le temps qu’il vit. Avec une
ouverture sur les temps de demain, sans que, pour autant, l’écomusée se
pose en décideur, mais en l’occurrence, joue un rôle d’information et
d’analyse critique.
Un musée de l’espace. D’espaces ponctuels, où s’arrêter. D’espaces
linéaires, où cheminer. Un conservatoire, dans la mesure où il aide à
préserver et mettre en valeur le patrimoine de culture et de nature de
la population concernée.
Un laboratoire, dans la mesure où il est matière à études théoriques et pratiques, autour de cette population et de son milieu.
Une école, dans la mesure où il aide à la formation des spécialistes
intéressés à cette population et à son milieu, où il incite cette
population à mieux appréhender les problèmes de son propre avenir. »
Georges-Henri Rivière (1897-1985)
Georges-Henri Rivière a incarné a muséologie contemporaine.
Après un baccalauréat de philosophie, il étudie l’orgue et l’harmonie au « Conservatoire national de musique et de déclamation ». Son oncle, Henri Rivière, peintre connu, lui fait découvrir le monde artistique. À vingt-deux ans, Georges-Henri est organiste en l’église Saint-Louis-en-l’Île, à Paris. Mais la musique sacrée le retient moins que le jazz que découvre l’Europe. En 1924, il participe à la création de la fameuse Revue nègre, produite par Joséphine Baker. Il compose pour elle, travaille aux Folies-Bergères, au Casino de Paris, se lie d’amitié avec Duke Ellington et Sidney Bechet. Familier de ce qu’il appelle la « haute société culturelle et mondaine », ami des surréalistes, il est proche de Georges Salle. Sur les conseils de ce dernier, il entre à l’école du Louvre, puis collabore aux Cahiers d’art de Christian Zervos, qui lui suggère de visiter une exposition d’art précolombien au musée d’Ethnographie du Trocadéro. Son avenir est alors tracé : désormais, il abandonne la musique. En 1928, Georges-Henri Rivière est nommé sous-directeur du musée d’Ethnographie du Trocadéro, auprès de Paul Rivet. Avec celui-ci, il réorganise le musée, créant les départements scientifiques et stimulant ces actions éclatantes que furent les grandes missions, notamment la mission Dakar-Djibouti, et les soixante-dix expositions qui marquèrent la vie de cet ancien « magasin de bric-à-brac » devenu un grand établissement d’enseignement populaire et de recherche scientifique. Les expositions consacrées au Sahara, à l’île de Pâques, à la mission Dakar-Djibouti furent des succès. Ces premières réalisations renforcent sa volonté de parvenir à une véritable reconnaissance des traditions populaires. Il allait alors être l’initiateur puis le conservateur en chef du Musée national des arts et traditions populaires.
On parle aussi de musées communautaires, écomusées, institutions muséales ayant des relations interactives avec les collectivités locales.
Cf le MINOM – Nouvelle muséologie, Mouvement international pour une nouvelle muséologie.
Centre d’interprétation (scientifique)
Un centre d’interprétation est un type de musée dont l’objectif est de
mettre en valeur et d’interpréter un site et son architecture, les
richesses naturelles et culturelles d’un territoire, la mémoire d’un
personnage, ou un sujet scientifique ou technique.
Interpréter, c’est chercher à rendre compréhensible, à traduire, à donner un sens.
« Un Centre d’interprétation est un espace muséographique avec ou sans
collection à visée de mise en valeur et de diffusion d’un patrimoine
singulier impossible à réunir dans un musée classique destiné à
accueillir un large public en recourant de préférence aux affects plus
qu’à la seule cognition. »
S. Chaumier et D. Jacobi, Exposer des idées, Complicités, Paris, 2009.
D’un point de vue historique ce concept dont la théorie a été formulée
par Freeman Tilden en 1957 et qui a fait ses premiers pas aux États-Unis
dans les années 1950, s’est répandu dans les autres pays anglo-saxons
dans les années 1970 puis par la suite dans les pays européens.
Exemples : La Cité du vin à Bordeaux, La Maison du Comté à Poligny dans
le Jura, La Maison du Parc Naturel Loire-Anjou-Touraine, etc.
Conservatoire
Un conservatoire est un lieu, une organisation où l’on maintient « des
choses » matérielles ou immatérielles. Il s’agit selon le cas de musée,
académie, école, institution.
Exemples : Conservatoire du littoral, Conservatoire libre du cinéma français, etc.
Musées de plein air
Exemple 1 : Espaces Naturels de la Mel (à coté de Lille)
25 bâtiments, sauvés de la démolition et réédifiés. Un environnement
de jardins, de vergers, de potagers et de pâtures peuplées d’animaux
entoure ces constructions, aujourd’hui pour la plupart occupées par des
artisans.
Concerts en plein air, contes, ateliers créatifs, et dégustation de
produits régionaux sont proposés. Les mercredis et samedis, des ateliers
parents-enfants permettent d’apprendre en s’amusant. Chaque semaine est
consacrée à un thème différent : découverte des animaux, ateliers de
création artistique avec des matériaux de récupération, peintures
végétales…
Exemple 2 : Musée néerlandais de plein air de Arnhem
60 bâtiments issus de toutes les régions de Hollande, démontés et réassemblés sur place.
Animations nombreuses pour faire revivre certains métiers
http://www.openairmuseum.nl/
Penser également à la question spécifique des musées et des collections d’architecture.
Musée de l’architecture de Franckfort, DAM (Deutsches Architekturmuseum), Oswald Mathias Ungers, architecte, 1983. Bâtiment postmoderne.
Exemple 3 : IBA (Internationale Bauausstellung ou Exposition internationale d’architecture de Berlin, 1987)
Plus récemment, l’arrivée sur le marché de l’art d’éléments d’architecture puis de bâtiments…
Galerie
Lieu, public ou privé, spécialement aménagé pour mettre en valeur et
montrer des œuvres d’art à un public de visiteurs, dans le cadre
d’expositions temporaires. La galerie d’art publique, peut être intégrée
dans une structure institutionnelle comme un musée, ou être un lieu
d’exposition autonome. La galerie d’art privée, destiné à la vente, est
également un lieu d’exposition et de rencontres, la « vitrine » des
marchands d’art.
Voir dans l’article sur la naissance des musées l’importance des galeries au cours de la renaissance.
Galerie virtuelle ou galerie en ligne
Galerie généralement privée (quelque fois coopératives ou associatives) qui ne présente les œuvres des artistes qu’elle représente que sur des sites web. Très fort développement à la suite des deux périodes de confinement de 2020, avec en extension, la mise en œuvre des expositions virtuelles sur le site des institutions fermées pour raisons sanitaires.
Bibliographie
à venir