Rudy Ricciotti : Musée des Civilisations d’Europe et de Méditerranée

Muséographie, Ronan Kerdreux


20 mars 2018adminLaisser un commentaire

Intervenant : Ronan Kerdreux
Musée des Civilisations d’Europe et de Méditerranée dit MUCEM, Marseille, 2002-2013
Architecte : agence Rudy Ricciotti

Image Gérard JULIEN/AFP présente sur le site http://www.europe1.fr/economie/marseille-le-mucem-une-reussite-a-l-avenir-incertain-2370499 consulté en mars 2018

Les arguments avancés par Rudy Ricciotti pour accompagner le projet du Mucem sont pour ceux que je connais essentiellement d’ordre historiques et urbains. Un face à face avec l’histoire de Marseille, un dialogue avec le Fort Saint-Jean construit à l’origine plus pour surveiller Marseille que pour la défendre contre un envahisseur inconnu, une revendication méditerranéenne voire provençale, provinciale, métaphorique, un contexte fort et complexe… Je crois qu’il en parle mieux que moi (c’est heureux !) :

« À la massivité du Fort répond la dématérialisation du MuCEM. Ce dernier est amical avec le Fort Saint-Jean. Il est mat, sans les stigmates de la néo-modernité ni les signes névrotiques de la déconstruction. Il refuse les affirmations esthétiques de l’hégémonisme international. Il est plutôt osseux, féminin, fragile et même maniéré. Il est provincial, localisé, provençal, contextuel.

La circulation extérieure par rampes périphériques au musée procède du mouvement de la zigourat et devient cheminement long et initiatique conduisant à la terrasse reliée au Fort Saint Jean par une passerelle. La nature de ce projet relève de l’archétype ancien. C’est une linguistique irrationnelle du point de vue de la dictature fonctionnaliste. La peau et les os, la maigreur structurelle, l’absence de reflet et de matité, renvoient à la métaphore de l’espace méditerranéen. La Méditerranée est un voyage mental et non un extrait de naissance. C’est par croyance que ce musée se situe au sud.

La filiation avec une mémoire orientaliste lointaine marque le MuCEM. Par ses différents filtres solaires, il porte ses ombres sur la figure. Enraciné dans son contexte, il est la présence emblématique de l’Etat républicain à Marseille et une main tendue à la cité phocéenne rebelle. Cet édifice se reconnaîtra latin, dans un paysage minéral et méditerranéen, dans ses intuitions contextuelles. »

Texte complet présent à l’adresse http://www.academie-des-beaux-arts.fr/lettre/minisite_lettre72/Deux_villes_deux_musees.html

Image sur le site https://culturebox.francetvinfo.fr/scenes/bordeaux-aura-sa-grande-salle-de-spectacles-signee-ricciotti-146987 indiquée Anne-Christine Poujoulat/AFP.
Rudy Ricciotti sur une des passerelles du Mucem
Photo accompagnant un article de Mariella Coste / France 3 sur le site https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/bouches-du-rhone/marseille/marseille-football-s-expose-au-musee-1345905.html consulté en mars 2018

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Visites d’expositions : « On Air »

histoire(s) du design, Muséographie, Ronan Kerdreux

« On Air », carte blanche à Tomas Saraceno
Palais de Tokyo, Paris I 17 octobre 2018 – 6 janvier 2019

« L’exposition ON AIR se présente comme un écosystème en mouvement, accueillant une chorégraphie à plusieurs voix entre humains et non-humains, où les œuvres révèlent les rythmes et trajectoires communs, fragiles, et éphémères qui unissent ces mondes. ON AIR se construit grâce à la multitude de ces présences, animées et inanimées, qui y cohabitent. »

Commissaire d’exposition : Rebecca Lamarche-Vadel

Ce article est consacré à la muséographie des expositions. Donc pas de critique du contenu lui-même mais de « légers » commentaires sur la mise en espace supports à nos rencontres en cours.
Cette exposition est un paradoxe spécifique : salles plongées dans le noir assez total, expositions d’objets extrêmement fragiles (toiles d’araignées), une salle très « scénographiée » pour évoquer une dimension spatiale (aux deux sens du terme), une salle où les visiteurs sont immergés (10 à la fois donc planning nécessaire) dans un dédale de cordes, actionnables pour émettre un son réalisé en collaboration…
Revue d’images :

Salle entièrement dans le noir avec éclairage « dramatisé » des toiles d’araignées non protégées – Photo RK
Vitrines éclairées dans salle noir – Photo RK
Salle très claire avec accrochage au mur particulier – photo RK
Disposition écran et sièges – Photo RK
Salle sur les conséquences spatiales – Photo RK
Salle pénétrable – Photo RK
Seconde salle immersive dédiée aux questions aériennes – Photo RK

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Visites d’expositions : carte blanche à JR

histoire(s) du design, Muséographie, Ronan Kerdreux


13 novembre 2018adminLaisser un commentaire

Maison Européenne de la Photographie
Exposition « carte blanche à JR »
07.11.18 – 10.02.19

JR est un artiste fort engagé politiquement qui réalise des projets à l’échelle de la ville à partir de photographies collées sur les bâtiments et d’installations qui jouent sur la perception, l’échelle… Pas seulement mais les autres exemples sont dans les photographies ci-dessous. Cette exposition (dans un bâtiment du XVIIIème siècle superbe mais doté de petites salles) retrace un grand nombre de ses projets, dont plusieurs monumentaux. Elle interroge donc la fonction des documents, de reportages quelquefois, par rapport au travail lui-même.

NB : Hôtel Hénault, hôtel particulier construit en 1706 et rénové et agrandi par le cabinet d’architecte Yves Lion – Voir plus sur Wikipedia.
Site de l’atelier d’architecture Yves Lion et associés

« Eyes on boat, 1455 conteneurs » 2018
Maquette animée – Photo RK
Première installation pour l’exposition – Photo RK
Partie rétrospective de l’exposition, photos réalisées par JR – Photo RK
Photo reportage sur la destruction d’une intervention – Photo RK
« 28 millimètres, portrait d’une génération B11, destruction n°2, Montfermeil France » 2013- Grand tirage argentique installé dans une pièce sombre – Photo RK
« Eyes contact n° 71 » 2018, trains électriques animés et rail – Photo RK
Installation in situ rendant compte du travail à Rio de Janeiro – RK
« 28 millimètres, Women are heroes, femme allongée sous la pluie, France » 2010- Photo RK
Association entre image de l’intervention en milieu urbain et documents préparatoires – Photo RK
Intervention in situ dans la station de métro la plus proche du lieu de l’exposition – Photo RK

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Visites d’expositions : « Architecture, un défi sans fin »

histoire(s) du design, Muséographie, Ronan Kerdreux


13 novembre 2018adminLaisser un commentaire

Exposition rétrospective consacrée à Tadao Ando, Centre Georges Pompidou, Paris, 10 octobre 2018 – 31 décembre 2018
« Architecture, un défi sans fin »
Commissaire : Mnam/Cci, F. Migayrou

>>> voir plus d’informations sur le site du Centre Pompidou

Commentaire muséographique : une exposition d’architecture, avec de très nombreux documents sur de multiples supports (textes, images, dessins, maquettes à plusieurs échelles, vidéos), dans un espace unique. Malgré quatre thèmes annoncés (la forme primitive de l’espace, le défi de l’urbain, la genèse du projet et le dialogue avec l’histoire), l’exposition est scandée par chaque projet de Tadao Ando et de ce fait assez touffue. Au risque parfois de la surabondance, voire d’une trop grande densité.

Entrée de l’exposition avec le texte d’annonce général et une bibliographie. Catalogue de l’exposition sur socle à gauche de l’image. Photo RK

Suivent trois images de l’espace général de l’exposition avec un secteur réservé (derrière l’arche) à un projet d’aménagement comprenant plusieurs villas. Examiner les rapports entre documents matériels (maquettes, dessins) et les projections vidéo. Questions de lumière, d’interactions entre les deux types

Photo RK
Photo RK
Photo RK

Deux images montrant l’ensemble des documents de présentation pour chaque projet.

Photo RK
Photo RK

Une question plus embarrassante autour d’une vidéo sur écran qui retrace un long entretien avec Tadao Ando placé au milieu de l’exposition et doté en regard seulement d’un banc. Il s’agit d’un document majeur de l’exposition d’où ce groupe agglutiné tant bien que mal.

Photo RK

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Visites d’expositions : « La belle vie numérique ! »

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17 janvier 2018adminLaisser un commentaire

Fondation EDF, Paris
« La belle vie numérique ! »
17 novembre 2017 – 18 mars 2018

Commissaire : Fabrice Bousteau
Coordination artistique et scénographie
Lef Kazouka, coordination et scénographie
Nadège Lécuyer, contenu artistique
Jean-Baptiste Lepeltier, design pour la Société Molle, Paris
Graphisme et signalétique : Prototype, Paris
Conception lumière : Jean-François Touchard
Construction : Le Monde du Décor

Exposition « physique » qui se poursuit en ligne, exposition virtuelle par LaTurbo Avedon (turboavedon.com), sur Instagram avec Amalia Ulman (instagram.com/amaliaulman), sur le compte Instagram de la Fondation EDF, avec Encoreunestp (instagram.com/encoreunestp) et NOTITWEETY

Collecte des adresses mail via un concours pour gagner le catalogue de l’exposition.

Visite Ronan Kerdreux
Une exposition fort bien organisée, comme souvent à la Fondation EDF, une approche avec un peu de recul sur les questions numériques et la manière dont elles ont fait irruption à la fois dans notre vie et dans le monde de l’art. Cela autorise un panorama assez lâche et de ce fait avec des surprises et bien-sûr des regrets, mais c’est plus que normal avec une telle ouverture au départ.
Bien que je n’ai pas vraiment compris les deux parcours, annoncés comme coloré et sensible, la promenade est agréable et les œuvres accrochées respirent sans se nuire malgré la relative exiguïté de l’espace. L’installation de Marie-Julie Bourgeois composée de ciels saisis sur des webcam autour du globe est assez fascinante à mon avis.

Graphisme des « têtes de chapitre » – Image à droite Sériès et Sériès
Etiquette questions posées par le travail ou les travaux d’un auteur, ici Sériès et Sériès
Disposition articulant photo toute hauteur et écran. Ces dispositions rapprochant une image imprimée et un écran (luminescent par définition) pose toujours des questions d’adaptation de l’oeil
Espace central de l’exposition, de double hauteur et qui sert de rotule d’orientation et d’espace pour se retrouver lors d’une visite où le groupe se disperse
Dans l’espace central, installation de Marie-Julie Bourgeois
Espace au sous-sol, traitant d’une question thématique
Couloir coloré au sous-sol (un des deux parcours proposé est un parcours coloré)
Premier étage : traitement graphique d’un thème
Espace consacré au travail de Matteo Nasini
Idem
Idem
Guides du visiteur avec deux hypothèses de parcours
Idem verso

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Visites d’expositions : « Globes »

histoire(s) du design, Muséographie, Ronan Kerdreux


16 janvier 2018adminLaisser un commentaire

Cité de l’Architecture et du Patrimoine – Paris
« Globes, architecture & sciences explorent le monde »
Exposition du 10 novembre 2017 au 26 mars 2018

Commissaire : Yann Rocher
Textes : Dylan Collins, Marie-Hélène Contal, Jean-François Pousse
Parcours multimédia : Hervé Bérenger
Modélisation 3D : Guillaume Coupez assisté de Alexandre Atamian, Elsa Lebrun et Ava Rastegar

Images de scénographie, RK

Lunettes de réalité virtuelle
Etiquette
à compléter

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les acteurs institutionnels du musée

histoire(s) du design, Ronan Kerdreux


12 octobre 2017admin

(sources principales :
Référentiel Européen des Professions Muséales , sous la direction de Angelika Ruge, Présidente de l’ICTOP 2008-Site de l’ICOM, Conseil International des Musées : http://icom.museum/L/2/)

Directeur, directrice

Responsable du musée

Définit les stratégies pour le rayonnement et le développement de l’institution.
Responsable des collections, des activités et des services du musée.
Fonctions d’orientation et de contrôle :
• Scientifique : activités liées aux collections et à leur enrichissement, conservation, étude, sécurité et mise en valeur. Orientations de recherche de l’établissement.
• Culturelle : définition du programme général d’expositions (permanentes et temporaires), favoriser l’accès au musée et à ses services des publics.
• Direction des différents services, gestion des ressources humaines, techniques et financières. Relations avec les autorités de tutelle. Représenter le musée auprès des différentes institutions et des partenaires.
Assurer l’évaluation régulière des activités du musée.

Conservateur, conservatrice

Le conservateur/la conservatrice est (sous l’autorité du directeur/de la directrice) responsable des collections qui lui sont confiées. Ses fonctions se développent selon cinq axes : la conservation, l’enrichissement, l’étude, la valorisation et la gestion des collections du musée.

Responsable des inventaires

Assurer l’inventaire des collections.
• Responsable du recensement ou du récolement périodique des collections exposées ou en dépôts.
(faire le lien avec la dimension inaliénable des collections dans les musées publics en France)
• Participer à la documentation des collections ainsi qu’aux publications scientifiques.

Bien que ce ne soit pas exactement le sujet, et pour ne pas perdre l’information (en attendant de la classer à un endroit plus juste), voir l’article suivant à propos de la politique d’ouverture des réserves de musées, avec plusieurs exemples :
Le Monde : « Les réserves, nouvelle extension des musées ? »

Régisseur d’œuvres

Organiser et gérer, sous la responsabilité du conservateur/de la conservatrice, les mouvements d’objets en réserve ou en exposition, en collaborant avec les différents partenaires publics et privés.
• Organiser les transports des objets en veillant à leur sécurité.
• Contrats et conditions d’assurance.
• Gérer les prêts et tenir à jour le registre des mouvements des œuvres.

Interview d’une régisseuse d’œuvres d’art – Musée Fabre, Montpellier

Restaurateur/trice

Le restaurateur/la restauratrice met en œuvre, en concertation avec le conservateur/la conservatrice, l’ensemble des activités relatives à la préservation, à la conservation préventive et à la restauration des collections du musée.
• Établir le plan de restauration des collections et le cahier des charges des restaurations à engager.
• Réaliser, le cas échéant, les interventions décidées sur les objets.
• Organiser la maîtrise de l’environnement des collections, dans les réserves et lors des expositions.

Interview d’une restauratrice d’œuvres d’art contemporaines

Responsable du centre de documentation

Le/la responsable du centre de documentation est chargé/e de collecter, préparer, traiter et diffuser la documentation sur les collections et les expositions.
• Gérer les archives et la photothèque en collaboration avec la bibliothèque/la médiathèque.
• Effectuer, les recherches documentaires pour faciliter l’étude des collections et la réalisation des expositions.
• Mettre en place les outils d’indexation et de traitement de l’information et veiller à leur mise à jour.

Commissaire d’exposition

Conçoit les projets d’exposition temporaires, et conduit leur réalisation, sous la responsabilité du directeur et en collaboration avec les conservateurs. Généralement, contribue aux expositions permanentes.
• Élabore les scenarii scientifiques et valide les projets scénographiques des expositions.
• Collabore avec le/la responsable des services éducatifs et de la médiation afin de favoriser la communication autour des expositions et l’accès des publics.
• Contribue à la réalisation des publications et à la promotion.


Interview de Caroline Bourgeois, commissaire d’exposition de la collection Pinault « Triple Tour » exposée à la Conciergerie à Paris d’octobre 2013 à mars 2014 – Production Nec plus Ultra – https://www.youtube.com/watch?v=bno9W5gxOa0

Scénographe d’exposition

Ouvrir la question de terminologie entre muséographe et scénographe (attention aussi à la traduction en anglais qui contredit l’acception française).
Concevoir la scénographie et assurer le suivi de sa réalisation en collaboration avec le commissaire d’exposition et l’équipe scientifique du musée.
• Propose l’aménagement des espaces qui accueillent le public.
• Définit la charte graphique de l’exposition (en cohérence avec celle de l’établissement).
• Coordonne les différents prestataires qui contribuent à la réalisation de la scénographie (services techniques, entreprises extérieures…).

Les métiers du MEG Muséographie: la création d’une exposition

Responsable de la médiation et du service éducatif

Le ou la responsable de la médiation et du service éducatif est chargé/e de l’ensemble des programmes, des actions, des études et des recherches relatives à la mise en relation des objets/œuvres proposés par le musée avec les publics existants et potentiels.
• Il/Elle participe à la définition de la politique des publics et définit et programme les actions en relation avec l’ensemble des publics cibles. Dans ce but, il/elle crée notamment un réseau d’organismes extérieurs qui œuvrent comme relais des publics cibles.
• Il/Elle fait appel aux différents responsables scientifiques du musée pour intervenir dans les actions, la conception et la réalisation des documents d’aide à la visite.
• Responsable de la formation des médiateurs/médiatrices et contribue à la formation des agents d’accueil et de surveillance.
• Il/Elle participe à la réalisation des expositions. Il/Elle met en place les outils d’évaluation des programmes et des actions.

Médiateur/médiatrice

Le médiateur ou la médiatrice met en œuvre les différentes actions pour tous les publics.
• Participe à la conception et anime les actions et les aides qui accompagnent les expositions.
• Participe à l’évaluation des programmes et des actions.
• Informe des besoins et des attentes des publics pour développer de nouvelles actions.

Entretien avec une médiatrice

Responsable de la bibliothèque/médiathèque

Le ou la responsable de la bibliothèque/médiathèque constitue, organise et gère les publications en relation avec les collections, les expositions et l’histoire du musée.
• En assure la conservation, l’inventaire et le classement pour en faciliter l’accès et mettre ces ressources à la disposition des publics.
• Contribue à la recherche et à l’enrichissement des collections de la bibliothèque/ médiathèque.
• Avec le responsable du centre de documentation, met en place et gère les demandes de droits d’auteurs et de reproduction.

Administrateur/trice

L’administrateur/trice organise et développe la gestion administrative et financière du musée, les ressources humaines, les procédures juridiques, et le fonctionnement de l’établissement.
• Établir les appels d’offre, les marchés, les conventions et contrats nécessaires à la bonne marche du musée.
• Vérifier l’état des dépenses et des recettes, la trésorerie, encadrer le contrôle de gestion.
• Veiller à ce que la gestion du musée soit efficace, efficiente et transparente.

Conclusion

Musée de l’Homme – muséographie, interview Zette Cazalas (Zen+dCo, www.zendco.com/)

Musée de l’Homme – muséographie – Interview de Zette Cazalas (Zen+dCoOffice pour design) réalisé par Jean-François Roudot et produit par le ©Forum des Images, l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture (©OPPIC) et le Muséum national

Bibliographie

Site de Légifrance, diffusion publique du droit français : https://www.legifrance.gouv.fr/
Site de Wikipedia, encyclopédie en ligne, article le musée en particulier : https://fr.wikipedia.org/
Site YouTube (https://www.youtube.com/) avec les mots des professions comme éléments de recherche.

A regarder de près :
Fiches musées du Ministère de la Culture et de la Communication (en cours d’actualisation au moment où nous mettons en ligne cet article donc vérifier les mises à jour et l’adresse exacte)
https://www.culture.gouv.fr/Recherche?SearchButton=&SearchText=fiches+mus%C3%A9o&filter%5Bregion_tag_ids_mi%5D%5B0%5D=33h

Ressources Ministère de la Culture sur la médiation : https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Musees/Pour-les-professionnels/Rendre-les-collections-accessibles-aux-publics/Assurer-la-mediation-aupres-des-visiteurs/Ressources-sur-la-mediation-et-l-amelioration-de-la-connaissance-des-publics

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Les contextes, définition du musée

histoire(s) du design, Ronan Kerdreux

Définition du musée
Un musée est une institution permanente sans but lucratif au service de la société et de son développement ouverte au public, qui acquiert, conserve, étudie, expose et transmet le patrimoine matériel et immatériel de l’humanité et de son environnement à des fins d’études, d’éducation et de délectation.
Statuts de l’ICOM art.2 §.1
NB : ICOM Conseil International des Musées >>> site de l’ICOM

Code du patrimoine français
Est considérée comme musée, […] toute collection permanente composée de biens dont la conservation et la présentation revêtent un intérêt public et organisée en vue de la connaissance, de l’éducation et du plaisir du public.
Article L410-1

Musée des Beaux-Arts de Brest
Exposition Nothing at all, hypothèses de coexistences, David Ryan, Jérôme Joy, 2016-2017
Photo RKerdreux

Fonctions du musée
Le musée se voit attribuer trois fonctions essentielles : collecter, conserver et exposer.
La gestion du patrimoine culturel peut obéit à deux logiques contradictoires :
1- Logique de la collection (Moma -Museum of Modern Art, New-York, par exemple).
Dans cette logique, le musée tente de réunir les œuvres jugées les meilleures. S’il en possède deux qui ne sont pas excellentes, il peut s’en séparer au profit d’une seule autre. S’il en possède deux qui sont redondantes, il en vend une pour en acquérir une autre qui complète la collection. Dans le jargon des collectionneurs, cela s’appelle un arbitrage.
2- Logique de la conservation du patrimoine (le Louvre et la plupart des musées français), moins dépendante des modes mais beaucoup plus exigeante au niveau des réserves.
Dans cette logique, un musée qui possède une œuvre d’art achetée au gré des années ne peut plus jamais s’en séparer, que ce soit par don, par vente ou par destruction.

Musées et autres institutions

FRAC(s)
Les Fonds régionaux d’art contemporain (Frac), sont des collections publiques d’art contemporain créées en 1982 par Jack Lang (ministre français de la culture de mai 1981 à mars 1986, puis de mai 1988 à mars 1993) pour permettre à l’art d’aujourd’hui d’être présent dans chaque région de France.
Ils sont dotés d’un budget fondé sur le principe d’un financement paritaire entre les régions et l’État (Ministère de la Culture et de la Communication).
Aborder la question de l’achat public et du soutien au marché de l’art.
Associations loi 1901 mais la collection est quand même inaliénable du fait de son financement par des fonds publics.

FRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, architecte Kengo Kuma, lampadaire au 1er plan Marc Aurel,, Photo Xavier Zimmermann/ Site www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/23/de-l-art-en-prison-pour-liberer-la-tete_3164671_3246.html consulté en oct 2017

Écomusée
La définition de Georges-Henri Rivière
« Un écomusée, ce n’est pas un musée comme les autres.
Un écomusée, c’est une chose qu’un pouvoir et une population conçoivent, fabriquent et exploitent ensemble. Ce pouvoir, avec les experts, les facilités, les ressources qu’il fournit. Cette population, avec la participation de ses forces vives de toutes générations, selon ses aspirations, ses savoirs, ses facultés d’approche.
C’est un miroir où cette population se regarde, pour s’y reconnaître, où elle cherche l’explication du territoire auquel elle est attachée, jointe à celle des populations qui l’y ont précédée, dans la discontinuité ou la continuité des générations. Un miroir que cette population tend à ses hôtes, pour s’en faire mieux comprendre, dans le respect de son travail, de ses comportements, de son intimité.
C’est un musée de l’homme et de la nature. L’homme y est interprété dans son milieu naturel. La nature l’est dans sa sauvagerie, mais telle aussi que la société traditionnelle et la société industrielle l’ont adaptée à leur usage.
C’est un musée du temps, quand l’explication remonte en deçà du temps où l’homme est apparu, s’étage à travers les temps préhistoriques et historiques qu’il a vécus, débouche sur le temps qu’il vit. Avec une ouverture sur les temps de demain, sans que, pour autant, l’écomusée se pose en décideur, mais en l’occurrence, joue un rôle d’information et d’analyse critique.
Un musée de l’espace. D’espaces ponctuels, où s’arrêter. D’espaces linéaires, où cheminer. Un conservatoire, dans la mesure où il aide à préserver et mettre en valeur le patrimoine de culture et de nature de la population concernée.
Un laboratoire, dans la mesure où il est matière à études théoriques et pratiques, autour de cette population et de son milieu.
Une école, dans la mesure où il aide à la formation des spécialistes intéressés à cette population et à son milieu, où il incite cette population à mieux appréhender les problèmes de son propre avenir. »

Georges-Henri Rivière (1897-1985)
Georges-Henri Rivière a incarné a muséologie contemporaine.
Après un baccalauréat de philosophie, il étudie l’orgue et l’harmonie au « Conservatoire national de musique et de déclamation ». Son oncle, Henri Rivière, peintre connu, lui fait découvrir le monde artistique. À vingt-deux ans, Georges-Henri est organiste en l’église Saint-Louis-en-l’Île, à Paris. Mais la musique sacrée le retient moins que le jazz que découvre l’Europe. En 1924, il participe à la création de la fameuse Revue nègre, produite par Joséphine Baker. Il compose pour elle, travaille aux Folies-Bergères, au Casino de Paris, se lie d’amitié avec Duke Ellington et Sidney Bechet. Familier de ce qu’il appelle la « haute société culturelle et mondaine », ami des surréalistes, il est proche de Georges Salle. Sur les conseils de ce dernier, il entre à l’école du Louvre, puis collabore aux Cahiers d’art de Christian Zervos, qui lui suggère de visiter une exposition d’art précolombien au musée d’Ethnographie du Trocadéro. Son avenir est alors tracé : désormais, il abandonne la musique. En 1928, Georges-Henri Rivière est nommé sous-directeur du musée d’Ethnographie du Trocadéro, auprès de Paul Rivet. Avec celui-ci, il réorganise le musée, créant les départements scientifiques et stimulant ces actions éclatantes que furent les grandes missions, notamment la mission Dakar-Djibouti, et les soixante-dix expositions qui marquèrent la vie de cet ancien « magasin de bric-à-brac » devenu un grand établissement d’enseignement populaire et de recherche scientifique. Les expositions consacrées au Sahara, à l’île de Pâques, à la mission Dakar-Djibouti furent des succès. Ces premières réalisations renforcent sa volonté de parvenir à une véritable reconnaissance des traditions populaires. Il allait alors être l’initiateur puis le conservateur en chef du Musée national des arts et traditions populaires.
On parle aussi de musées communautaires, écomusées, institutions muséales ayant des relations interactives avec les collectivités locales.
Cf le MINOM – Nouvelle muséologie, Mouvement international pour une nouvelle muséologie.

Centre d’interprétation (scientifique)
Un centre d’interprétation est un type de musée dont l’objectif est de mettre en valeur et d’interpréter un site et son architecture, les richesses naturelles et culturelles d’un territoire, la mémoire d’un personnage, ou un sujet scientifique ou technique.
Interpréter, c’est chercher à rendre compréhensible, à traduire, à donner un sens.
« Un Centre d’interprétation est un espace muséographique avec ou sans collection à visée de mise en valeur et de diffusion d’un patrimoine singulier impossible à réunir dans un musée classique destiné à accueillir un large public en recourant de préférence aux affects plus qu’à la seule cognition. »
S. Chaumier et D. Jacobi, Exposer des idées, Complicités, Paris, 2009.
D’un point de vue historique ce concept dont la théorie a été formulée par Freeman Tilden en 1957 et qui a fait ses premiers pas aux États-Unis dans les années 1950, s’est répandu dans les autres pays anglo-saxons dans les années 1970 puis par la suite dans les pays européens.
Exemples : La Cité du vin à Bordeaux, La Maison du Comté à Poligny dans le Jura, La Maison du Parc Naturel Loire-Anjou-Touraine, etc.

Conservatoire
Un conservatoire est un lieu, une organisation où l’on maintient « des choses » matérielles ou immatérielles. Il s’agit selon le cas de musée, académie, école, institution.
Exemples : Conservatoire du littoral, Conservatoire libre du cinéma français, etc.

Musées de plein air

Exemple 1 : Espaces Naturels de la Mel (à coté de Lille)

Image sur le site https://brigitte-passionnement.blogspot.com/2014/09/les-journees-du-patrimoine-2014-1.html consulté en nov 2020

25 bâtiments, sauvés de la démolition et réédifiés. Un environnement de jardins, de vergers, de potagers et de pâtures peuplées d’animaux entoure ces constructions, aujourd’hui pour la plupart occupées par des artisans. 
Concerts en plein air, contes, ateliers créatifs, et dégustation de produits régionaux sont proposés. Les mercredis et samedis, des ateliers parents-enfants permettent d’apprendre en s’amusant. Chaque semaine est consacrée à un thème différent : découverte des animaux, ateliers de création artistique avec des matériaux de récupération, peintures végétales…

Exemple 2 : Musée néerlandais de plein air de Arnhem

60 bâtiments issus de toutes les régions de Hollande, démontés et réassemblés sur place.
Animations nombreuses pour faire revivre certains métiers
http://www.openairmuseum.nl/

Musée de plein-air de Arnheim
Image sur le site http://urlaubfuerkinder.de/aktivitaeten/niederlaendisches-freilichtmuseum-arnheim/ consulté en oct 2017
Intérieur d’une maison de pécheur
Image sur le site http://lsinzelle.free.fr/ visité en oct 2020

Penser également à la question spécifique des musées et des collections d’architecture.
Musée de l’architecture de Franckfort, DAM (Deutsches Architekturmuseum), Oswald Mathias Ungers, architecte, 1983. Bâtiment postmoderne.

Musée allemand de l’Architecture de Franckfort
Image sur le site http://dam.inm.de consulté en octobre 2018

Exemple 3 : IBA (Internationale Bauausstellung ou Exposition internationale d’architecture de Berlin, 1987)

Logo de l’IBA de Berlin, 1987

Tiergarten, Berlin, Robert Krier, 1987
Intervenants : Henry Nielebock, Giorgio Grassi, Brenner/Tonon, Francy Valentiny/Hubaert Hermann, Hans Holein and by Rob Krier
Image sur le site https://www.northernarchitecture.us/

Plus récemment, l’arrivée sur le marché de l’art d’éléments d’architecture puis de bâtiments…

Vente d’une structure de Jean Prouvé par la maison Artcurial- Image sur le site https://www.artcurial.com/fr/ consulté en nov. 2020

Galerie
Lieu, public ou privé, spécialement aménagé pour mettre en valeur et montrer des œuvres d’art à un public de visiteurs, dans le cadre d’expositions temporaires. La galerie d’art publique, peut être intégrée dans une structure institutionnelle comme un musée, ou être un lieu d’exposition autonome. La galerie d’art privée, destiné à la vente, est également un lieu d’exposition et de rencontres, la « vitrine » des marchands d’art.
Voir dans l’article sur la naissance des musées l’importance des galeries au cours de la renaissance.

Galerie Templon, Paris. Exposition Gérard Garouste
image sur le site https://virtute.io/zeugma-solo-show-gerard-garouste-galerie-templon/ consulté en novembre 2018

Galerie virtuelle ou galerie en ligne
Galerie généralement privée (quelque fois coopératives ou associatives) qui ne présente les œuvres des artistes qu’elle représente que sur des sites web. Très fort développement à la suite des deux périodes de confinement de 2020, avec en extension, la mise en œuvre des expositions virtuelles sur le site des institutions fermées pour raisons sanitaires.

Bibliographie

à venir

Muséographie

histoire(s) du design, Muséographie,

Ronan Kerdreux

Définitions

Il semble que le fondateur de la bibliothèque d’Alexandrie, le philosophe Démétrios de Phalère, soit l’inventeur de la bibliographie et de la muséographie.

La muséographie organise la rencontre entre le/les publics et les contenus exposés (œuvres, données et explications scientifiques, valorisations historiques, ethnographiques… ).
Outre la conception de l’ensemble des dispositifs qui accompagnent la présentation des contenus (circulation, cloisons, accrochages, cartels, dispositifs sonores…), elle prend en compte les règles des établissements recevant du public (ERP), ainsi que celles spécifiques aux musées : conservation préventive des collections, sûreté des objets, sécurité des personnes, gestion des flux de visiteurs, de l’accessibilité aux personnes handicapées, etc.

Le muséographe est à distinguer du muséologue, qui, en France et en français, analyse l’activité, l’organisation et l’histoire des musées et des expositions (généralement inscrit dans le milieu universitaire).

Dans un musée, pour une exposition permanente ou temporaire, ou dans un centre d’interprétation, la muséographie concerne ce qui a trait aux contenus du parcours de visite et aux modalités de la médiation de ces contenus avec les visiteurs.
Le (ou la) muséographe élabore, définit, conçoit tout ceci. La mission de muséographie repose sur ses compétences. Cela peut aller de la définition éditoriale à la recherche documentaire, de l’écriture des textes (à discuter) à l’invention des dispositifs de médiation et au suivi de leur réalisation, de la définition des budgets à la coordination générale du projet après consultation des entreprises.

Citation extraite du site http://les-museographes.org

Maître d’œuvre en muséographie
Personne qui un projet en réponse à un Programme Scientifique et Culturel, puis assure la mise en œuvre et le suivi de cette réponse jusqu’à la réception des travaux. L’étape de conception se traduit par la création – en accord avec le comité scientifique et le maître d’Ouvrage – d’un contenu discursif adapté à la déambulation et la monstration. Ce contenu discursif est ensuite traduit en dispositif spatial qui répond à des critères esthétiques, cognitifs, fonctionnels, financiers, organisationnels, etc.

Quelques définitions
Le Programme Scientifique et Culturel (parfois abrévié en PSC) est un document programmatique qui induit des contenus et des parcours intellectuels mais ne peut se confondre avec le script de visite.
Le Maître d’Oeuvre est le professionnel qui conçoit le projet (architecte, designer…) alors que le Maître d’Ouvrage est le client (promoteur, propriétaire, musée, collectivité territoriale…).
http://www.metapraxis.fr/recherche_glossaire.html

Programme : un projet répond à un besoin.
Ce programme décompose un ensemble d’exigences auxquelles le projet doit répondre pour satisfaire des besoin exprimés par le Maître d’Ouvrage. C’est un instrument de réflexion qui fournit une série de sous‐problèmes plus simples que le problème d’ensemble et peut indiquer dans quel ordre les résoudre (notion d’inventaire et de moyens disponibles). Il détermine :

– des exigences quantitatives de tous ordres, activités, surfaces, hauteurs, mais aussi rapport de proximité ou d’éloignement, éclairage, chauffage, ventilation, climatisation, acoustique, etc. ;
– des éléments qualitatifs, qui doivent permettre à l’auteur du projet de se faire une idée des souhaits subjectifs du « client » ;
– des éléments symboliques, au‐delà des sensations perceptibles.

Muséographe / scénographe

Le muséographe indique les stratégies de valorisation scientifique et culturelle et de médiation des collections d’une collectivité en regard du contexte et des publics, il traduit les désidératas scientifiques, organise les contenus dans une trame narrative, le scénario de l’exposition, propose les dispositifs à développer (hiérarchisation des niveaux de lecture, etc.), rédige parfois les textes de l’exposition. L’ensemble de ces éléments constitue le programme muséographique qui peut se décomposer en plusieurs phases (Esquisse / APS / APD muséographiques) dans le cadre d’un dialogue avec l’ensemble des personnes et des métiers qui interviennent pour la réalisation.
Le scénographe, si ce rôle est distinct de celui du muséographe, traduit dans l’espace le programme et gère les corps de métiers appelés à intervenir dans la réalisation (ingénieurs structure et installations techniques, ingénieurs ou entreprises de contrôle pour la sécurité, spécialistes de l’éclairage naturel et artificiel, graphistes, signaléticiens et cartographes, spécialistes des techniques multimédia, scénaristes de contenus multimédia, designers de manips et autres outils pédagogiques interactifs, économistes de la construction, spécialistes de conservation préventive, socleurs, etc.)
Hubert Le Gall : la scénographie de l’exposition « Pierre Bonnard. Peindre l’Arcadie. »

« Le musée du Louvre-Lens, une scénographie inédite »

La scénographie de l’exposition, Philippe Maffre, Exposition Picasso, Matisse, Dubuffet, Bacon… Les modernes s’exposent au musée des Beaux-Arts de Lyon, 2009-2010

Muséographie / expographie

Lorsqu’il s’agit de la réalisation d’une exposition temporaire, on parle parfois d’expographie voire d’expologie.

Expographie : acception qui reste floue. Par expographie, on entend une insertion ergonomique de nouvelles technologies dans le musée ou l’exposition. Si la muséographie rend explicite le discours des objets, l’expographie trouve une définition dans l’intégration et l’assemblage de médias (tels que films, multimédia, panneaux graphiques, bandes sonores, manipulations…), souvent avec une dimension éphémère.
http://www.metapraxis.fr/recherche_glossaire.html

Muséographie / muséologie

La muséologie est consacrée à l’étude de l’institution et de sa fonction sociale.
La muséographie est chargée des aspects opératoires tels que l’architecture, les installations, l’organisation des musées.
Pour compliquer encore un peu la chose, en Belgique, en Suisse et au Canada francophone, le terme « muséologue » est souvent employé pour désigner le muséographe.

Bibliographie (quelques pistes)
Marie-Odile De Bary et Jean-Michel Tobelem, Manuel de Muséographie, Seguier, 1998
Serge Chaumier, Traité d’expologie, La Documentation française, 2012
Serge Chaumier, Agnès Levillain. Qu’est-ce qu’un muséographe ?. La Lettre de l’OCIM (Office de Coopération et d’Information Muséographique) : Musées, Patrimoine et Culture scientifiques et techniques, OCIM, 2006, pp.13-18. hal-00472281 – Accès à l’article
Yves Bergeron (sous la dir. de), Musées et muséologie, nouvelles frontières. Essai sur les tendances, Montréal, SMQ, 2005

>> vers l’article « contextes, définitions du musée

Vers les articles visites d’expositions
>>> « Globes, architecture & sciences explorent le monde », Cité de l’Architecture et du Patrimoine, 2017-2018
>>> »La Belle Vie Numérique » Fondation EDF, 2017-2018
>>> Rétrospective Tadao Ando, Centre Georges Pompidou, Paris, 2018
>>> « Carte blanche à JR », Maison Européenne de la Photographie, 2018-2019
>>> « On Air », Carte blanche à Tomas Saraceno, Palais de Tokyo, 2018-2019

John Clellon Holmes : « This Is the Beat Generation »

New-York Times Magazine
November 16, 1952

by John Clellon Holmes

The wild boys of today are not lost. Their flushed, often scoffing, always intent faces elude the word, and it would sound phony to them. For this generation conspicuously lacks that eloquent air of bereavement which made so many of the exploits of the Lost Generation symbolic actions. Furthermore, the repeated inventory of shattered ideals, and the laments about the mud in moral currents, which so obsessed the Lost Generation does not concern young people today. They take it frighteningly for granted. They were brought up in these ruins and no longer notice them. They drink to « come down » or « get high, » not to illustrate anything. Their excursions into drugs or promiscuity come out of curiosity, not disillusionment.

Only the most bitter among them would call their reality a nightmare and protest that they have indeed lost something, the future. But ever since they were old enough to imagine one, that has been in jeopardy anyway. The absence of personal and social values is to them, not a revelation shaking the ground beneath them, but a problem demanding a day-to-day solution. How to live seems to them much more crucial than why. And it is precisely at this point that the copywriter and the hot-rod driver meet, and their identical beatness becomes significant, for, unlike the Lost Generation, which was occupied with the loss of faith, the Beat Generation is becoming more and more occupied with the need for it. As such, it is a disturbing illustration of Voltaire’s reliable old joke: « If there were no God, it would be necessary to invent Him. » Not content to bemoan His absence, they are busily and haphazardly inventing totems for Him on all sides…

In the wildest hipster, making a mystique of bop, drugs and the night life, there is no desire t shatter the drugs and the night life, there is no desire to shatter the « square » society in which he lives, only to elude it. To get on a soapbox or write a manifesto would seem to him absurd…. Equally, the young Pepublican, though often seeming to hold up Babbitt as his culture hero, is neither vulgar nor materialistic, as Babbitt was. He conforms because he believes it Is socially practical, not necessarily virtuous. Both positions, however, are the result of more or less the same conviction — namely that the valueless abyss of modern life is unbearable.

Traduction :